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© Gaëlle Simon - 2023
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Reportage des quotidiens

Photographie humaniste et sociale

Se revoir.

1. Se retrouver après un temps passé, retrouvailles. Reconnecter avec l’autre.

2. Se voir différemment, se redécouvrir. Avoir un autre regard sur sa vie et sur soi.

 

Les reportages du quotidien se réalisent lors de résidences artistiques
ou de commande de reportages.

En résidence, sur place pendant deux à trois semaines pour m’immerger dans le décor, saisir les ambiances, rencontrer le public ou les habitués, réaliser des portraits et des interviews en vue d’une exposition future.

En reportage, pour quelques heures ou quelques jours, saisir des moments du quotidien ou d’événements pour une communication, une publication ou un projet spécifique.

 

En voici quelques exemples à travers
les derniers reportages
des quotidiens réalisés :
Récit de voyage sur les pas des artistes catalans

Semaine de reportage en Espagne sur les traces des artistes catalans avec le Collectif ESA.

Faire découvrir les artistes de catalogne à travers une semaine de colonie, c’était le projet du Collectif ESA au printemps 2023. J’ai accompagné ce projet en saisissant les instants de rencontre entre les jeunes et l’art, de Dalì à Gaùdi, dans des musées ou dans les rues d’Espagne. Challenge de rendre hommage à l’oeuvre tout en capturant l’émotion de sa découverte.

Les photographies furent exposées par le collectif accompagnées d’un carnet de bord que j’ai rédigé relatant les étapes, les artistes et les découvertes du séjour.

Les instants de vie d’un Ehpad

Résidence de création soutenue par Réaliz au sein de l’Ehpad de la Croix-Rouge Russe de Nice

Que se passe-t-il lorsqu’on entre dans un ehpad ? Où vit-on, vraiment ? Comment est la vie ? C’est ce que j’ai essayé de découvrir avec mon projet Portraits d’âmes et d’aujourd’huiPendant une semaine, les résidents volontaires m’ont ouvert la porte de leur chambre, m’ont présenté un objet cher à leur coeur, à leur histoire et m’ont partagé leur habitude préférée : entretenir leur bout de jardin, faire des sudokus, discuter ou dessiner.

A travers cette semaine de création, j’ai cherché à humaniser la vie en Ehpad et les résidents : passer un moment de vie, d’échange et de partage avec eux et le photographier, les rendre visibles, humains, car la vie ne s’arrête pas lorsqu’on pousse les portes d’une maison de retraite, elle existe, toujours.

Les actions d’une fondation

Reportage auprès de la Fondation UniCa et leurs différentes actions sur le territoire de l’Université Côte d’Azur

La Fondation UniCA accompagne et soutient les étudiants et chercheurs de l’Université Côte d’Azur grâce à la générosité du grand public et d’entreprises engagées. En 2022, pour la création de leur nouvelle brochure, je les ai accompagné visuellement pour saisir les différentes actions qu’ils accompagnent ou mettent en place sur différents domaines et secteurs : arts, sport de haut niveau ou recherche scientifique. Toujours avec un regard aligné à leurs valeurs : humaniste.

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La solidarité d’un centre social

Résidence de création-transmission « Rouvrir le monde » par la DRAC PACA, accompagnée par Réaliz au sein du Centre Social Le Village de la Ville de Nice – Quartier de l’Ariane

Deuxième étape de mon projet Souvenirs du présent autour de la photographie humaniste. J’ai gardé les codes de ce courant artistique (instants de vie photographiées en noir & blanc) pour capturer ces deux semaines au sein du Village. C’en était un, de village : les rendez-vous des habitués et des familles, tout le monde qui se connait et se soutient, les fêtes, les goûters et les rencontres partagés…

Ce projet c’était donner à voir, par la photographie humaniste, un autre regard sur ce quartier de Nice. Mettre en avant la solidarité qui règne dans cet espace de rencontre et de partage : les visages, les sourires, les regards, les rires et la bienveillance.

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Les souvenirs des colonies de vacances

Résidence de création-transmission « Rouvrir le monde » par la DRAC PACA, accompagnée par Réaliz au sein des colo apprenantes du Collectif ESA.

Première étape de mon projet Souvenirs du présent autour de la photographie humaniste. La résidence ayant eu lieu en 2021, soit en pleine période covid (masque obligatoire, début du vaccin) j’ai voulu capturer le « petit » présent, celui du quotidien plutôt que celui des actualités. C’était quoi la vie, pendant le covid ?

J’ai joué avec les codes de la photographie humaniste en travaillant un noir & blanc aux allures d’argentiques pour semer le doute : les photographies ont-elles été prises en 1960 ? Si certaines images semblent venir de cette époque – l’enfance, les jeux, les rires et les émotions dépassent les décennies et les siècles – certains détails nous replacent dans l’histoire (masques, vêtements, technologies).

Reprendre les codes de la photographie humaniste, c’était aussi jouer sur l’imaginaire qui lui est associée : les photographies d’enfance prises sur le vif et en noir & blanc représentent le bonheur passé que chantait Charles Trenet. Alors qu’on dit que c’était toujours mieux avant, j’ai décidé de photographier le présent « comme avant » et révéler toute sa poésie.

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Les coulisses d’un théâtre

Photographies réalisées lors de mes cinq années au Théâtre National de Nice auprès d’Irina Brook – 2014/2019

On passe le hall, présente son ticket et s’installe à la place attribuée. La salle se remplit, on entend les nouvelles et les anecdotes des voisins de sièges puis la lumière s’éteint, parfois les trois coups sonnent, d’autres pas. Le spectacle commence.

C’est comme cela que l’on vit l’expérience du théâtre en tant que spectateur. Ce qui m’intéressait, c’était de passer de l’autre côté du rideau. Me glisser entre les pendrillons et capturer les instants de création et de répétition comme une petite souris, sans être vue. Saisir la personnalité d’un comédien, ses doutes et ses émotions – les vraies, pas celles de son personnage. Immortaliser tous ceux qu’on ne voit pas et qui font un spectacle : techniciens lumière et son, régisseur, costumier, assistant de mise en scène… Et puis témoigner la diversité de la vie de troupe : la scène, bien sûr, la création, aussi, mais les tournées, les scolaires, les lectures et tous les à côtés. La vie d’artiste.

Sublimer le quotidien et rendre la vie plus belle.

Mon travail artistique et photographique s’inspire du mouvement humaniste et met au centre de son objectif l’être humain dans sa vie quotidienne. Ce mouvement, popularisé dans les années 50, a été porté par de grands noms tels que Doisneau, Ronnis, Izis ou Boubat qui ont photographié les gens dans leur vie de tous les jours avec leurs petits bonheurs quotidiens, leurs rires, leurs joies et leur mélancolie.

Moi aussi, j’aime photographier les gens, tous les gens. J’aime les rencontrer, leur parler et les découvrir, écouter leurs histoires et leur montrer que la vie – leur vie – est belle.

C’est vrai, la vie n’est pas seulement jolie sur les photographies de Doisneau, c’est-à-dire dans un monde révolu qui n’existe plus. Elle est jolie aussi aujourd’hui. Et c’est là le grand pouvoir de la photographie : révéler, donner à voir une autre vision de la réalité.

Alors qu’on est constamment sollicités par des milliers d’actualités et de publicités, de drames, de catastrophes ou bien de vies photoshopées, un peu trop belles pour être vraies, qu’en est-il du quotidien, de la banalité ?

Je décide d’utiliser le pouvoir de la photographie pour capturer ceux qu’on voit moins et ce qu’on ne voit plus. La vie et les gens de tous les jours. Ceux qui n’ont pas la chance de passer à la télé ou de se faire mitrailler de flashs sur les tapis rouges, qui n’ont pas des milliers d’abonnés ni leur visage sur papier glacé. Je veux leur montrer qu’eux aussi ont de la valeur et méritent notre attention.

Je décide aussi d’utiliser le pouvoir de la photographie pour recréer du lien dans un monde qui ne cesse de nous diviser et de nous isoler. Ce monde où l’on est toujours connecté, oui : à internet, mais pas à la vie ni aux autres. Utiliser la photographie comme vecteur de rencontre et d’empathie. Parce que tant qu’il y aura des photos, des vraies, il y aura deux personnes qui se seront rencontrées, le photographe et le photographié. Il y aura de la vie et de l’humanité.

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